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Edouard Gil

« Certains êtres

Sont comme les astres,

Bien après leur disparition

Ils continuent de nous éclairer

Et de nous guider

Vers l’aurore »

(extrait de « En toute clarté » Luis Porquet 1970)

Affiche exposition Edouard Gil

« Je suis né à Widelka (Pologne) le 1er janvier 1958.

Je foule pour la première fois le sol français en 1965.

Mes études primaires et secondaires se sont déroulées à Elbeuf. Mon goût pour le dessin se révèle au contact de Michel Lecomte professeur d’arts plastiques. Ensuite, l’école des beaux-Arts de Rouen m’ouvre ses ateliers : lithographique avec Philippe Martin, gravure en taille douce avec Jacques Ramondot. Le diplôme en poche, j’embrasse la vie active en 1983.

Depuis 20 ans, je participe à diverses expositions de groupe.

Dans le temps, rien ne s’efface jamais complètement.

Ma démarche plastique tourne autour d’un sujet unique : mes souvenirs d’enfance. Ce travail consiste à me créer une carte d’identité.

Aujourd’hui, je travaille le pastel sec dans un domaine unique : la nature morte ».

(Edouard Gil- octobre 2013)

Edouard nous a quittés le 16 janvier 2015

Edouard  à Ribemont sur Ancre

"Dans le temps, rien ne s'efface jamais complètement" Edouard

Pastel -2012  – papier contrecollé sur support bois

Pastel -2000 – 65x65cm – papier contrecollé sur support bois

« Il y a des fruits, des pommes, des raisins, des légumes, des asperges, des poireaux, pour les confusions lancéolées des blancs, des blancs cassés, des verts-tendres ou profonds, des bleus gagnés par le secret du mauve. Il y a des poissons souvent, pour l’infini miroitement des gris glacés poussant au presque noir. Des tons froids sur les bruns chauds des tables de cuisine. Il y a des étoffes, parfois seulement les replis veloutés des torchons déployés là dans un désordre mis en scène. Il y a des plats d’étain, d’autres de porcelaine, des verres de cristal à facettes, où le vin rouge s’éclaircit dans une flèche de soleil. Il y a la sensation de toucher, le pouvoir étonnant de restituer dans le regard l’imperceptible irritation donnée par la peau des pêches.

Il y a ce grand silence, cette immobilité. Pas une main, pas un geste, pas l’ombre d’une silhouette. Les choses pour les choses (...). Des choses pour les peindre, et très bientôt pour les manger. Comme si peindre n’était pas l’envie d’éterniser, mais celle de vivre et d’avaler la vie ».

(Extrait du livre « Les eaux troubles du mojito et autres belles raisons d’habiter sur terre » de Philippe Delerm –date de parution 20/08/2015)

« Pour aborder ce travail sur les traces d’enfance, je me suis appuyé sur des souvenirs heureux ou malheureux vécus en Pologne. J’ai alors inscrit un nom sur chaque tableau du moment gravé dans ma mémoire.

A partir de cette trace, sont apparus petit à petit les divers objets relatant mes souvenirs... »

(Edouard Gil , texte pour l’exposition « Traces d’enfance » en 2006 au CHU de Rouen)
















Vodka (Traces d'enfance)

Edouard-Pascal-Moïse

http://www.ribemontsurancre.com/papierdesoi/

« Le travail d’Edouard a commencé par la gravure, avant celui du pastel.

Des plaques de métal essentiellement gravées à l’eau-forte, où l’acide creuse le cuivre par un jeu de réserve de vernis, pour former des creux. Des creux qui ont parfois l’aspect de reliefs de pierre.

C’est un travail du détail, où les éléments du quotidien se trouvent magnifiés dans une mystérieuse composition de l’image. Souvent, figures géométriques, à la limite de l’abstraction, mais qui se conjuguent avec des vues figuratives d’herbes, de feuilles, d’animaux...

Les attaques par l’acide répétées marquent le temps du graveur, mais bien qu’elles soient profondes, elles se trouvent soulignées par la légèreté d’une plume d’oiseau, balayant les billes d’air engendrées par la morsure... Un travail de successions de couches et de superpositions de figures si nombreuses parfois, que seule l’impression en noir permet de révéler cette apparence gravée sur la plaque. C’est en effet le noir plus que la couleur qui en est son révélateur. Les noirs d’aquatinte, de « défonces » ou de pointe sèche se superposent et se conjuguent ; noir de lumière qui se contrastent avec le blanc de réserve du papier. Des traits, des griffures, à l’acide ou à la pointe sèche, si visibles à l’œil nu, qu’ils gardent encore leur « relief » sous le vernis de protection, même après plusieurs années. Spontanéité du geste inscrit dans la matière.

Creuser, croiser, masquer, supprimer l’image, tout en laissant apparaître ce qu’il y a en dessous, retravailler encore et toujours, les plaques d’Edouard expriment tout cela, sans jamais rendre définitif ses différents états. Travail de matière et de lumière où le noir est essentiel, ses gravures marquent le temps et les sentiments, elles traduisent nos angoisses et nos espérances, la fragilité de la vie et son immortalité à la fois. »

« Rien ne s’efface jamais complètement » disait-il. Pascal


dessin

dessin

dessin

gravure

gravure

gravure

« Rien n’est jamais définitif »

Edouard

gravure
Eau-forte - 25x30cm
gravure
Eau-forte - 35x38cm

Eau-forte - 9x21cm

Eau-forte - 7,5x10cm

eau-forte

L’image doit sans cesse être retravaillée,

avec son passé et son avenir, et être en perpétuelle évolution.

gravure

Affiche exposition
exposition à l'Orangerie de Grand-Couronne
carton d'invitation

Exposition Grand-Couronne 2017
Exposition Grand-Couronne 2017
gravure lino

article Paris Normandie du 11 avril 2017

article Le Tambour - 13 avril 2017

Exposition Grand-Couronne 2017

Exposition Grand-Couronne 2017

Exposition Grand-Couronne 2017

gravures sur lino d'Edouard, interprétées par Pascal

Merci à Moïse Lefebvre Fillion pour la réalisation de tous les documents de communication.

Merci à Michel Duval pour les photos des œuvres d'Edouard et de l’exposition à Grand-Couronne.

Merci enfin à Marie-Pierre Duval, sans qui cet hommage n'aurait pu se faire.

Exposition Grand-Couronne 2017
Livret de gravures cuivre et lino - 28x38cm- 32 pages
gravures sur lino d'Edouard, interprétées par Pascal

« J’imagine Edouard couché dans les hautes herbes balayées par le souffle du vent, près d’un arbre aux ramures magnifiques que l’odeur de la terre enivre...

il nous regarde, il rit et il nous aime. » (Marie-Pierre Duval)

gravures sur lino d'Edouard, interprétées par Pascal

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